La molécule du mois
Bonjour bonjour !
Aujourd'hui, j'ai pensé qu'il serait intéressant d'aborder notre première « molécule du mois ». Ou plutôt notre future thématique mensuelle.
Car qui dit aromathérapie, dit molécules actives, donc chimie. Une chimie par ailleurs très complexe car leur nombre au sein d'une seule huile essentielle peut aller au delà de 600 !
Nous n'allons pas les détailler, mais poser quelques bases pour comprendre comment ça fonctionne.
Il y a des catégories, qui vont elles-même contenir des familles de molécules, qui elles-mêmes contiendront des molécules « en nom propre ».
Un exemple qui nous est familier : Titi. Si on le décompose, ça donne ça :

La même chose, avec nos molécules :

Ce n'est pas exhaustif, le but n'étant pas d'entrer dans les détails, il en existe bien d'autres, mais ça situe bien où l'on se trouve.
« C'est sympa ton truc, mais ça me dit pas si je vais avoir des frites à midi »...
Très juste, tout comme ça ne donne pas les numéros gagnants du loto (je comprends votre déception)... C'est encore mieux ! Oui, j'ose l'affirmer !
Ça nous dit exactement ce que nous avons besoin de savoir : son effet.
Reprenons notre alpha-pinène : de par son squelette (atomes de carbones) et ce qui s'est greffé dessus (ici 16 hydrocarbures), nous arrivons au monoterpène (C10H16) qui avec d'autres petits éléments nous donne le 2,6,6-Trimethylbicyclo(3.1.1)-2-hept-2-ene, autrement appelé alpha-pinène (et heureusement !).
La nature étant parfaitement au point, notre ami ici présent aura donc les effets suivants :
Antibactérien
Antifongique
Antiviral
Antiseptique atmosphérique
Anti-oedemateux
Expectorant
Sympa, non ? J'ai même envie de vous dire : vous le connaissez bien. Très bien même...
Vous savez, la petite odeur résineuse, fraîche, agréable au printemps lors d'une balade en forêt ? C'est lui !
Imaginez donc un monde rempli d'alpha-pinène et de ses copains, par centaines... Vous entrez dans le monde fabuleux de l'aromathérapie ;)
Et c'est pour vous faire découvrir toutes ces beautés que j'ai décidé d'en faire l'objet d'un article par mois, car ça mérite vraiment d'être mis en lumière.
Je vous donne rendez-vous le 7 juin pour la première « molécule du mois », le géraniol !